Avril 2012
Version 2 du site par Benoît Wimart, graphiste et webdesigner.
Toutes les œuvres présentes et non-éditées sont disponibles sur demande auprès du compositeur.
I. Musique pour instrument seul
pour hautbois solo (4’00) – Éditions Fertile Plaine
Composée en 1996, Mélopée est une pièce pour hautbois solo, dans laquelle une longue mélodie plaintive et mélancolique se répète, avant de devenir peu à peu tourmentée.
pour tuba basse solo
Cette pièce pour tuba basse solo est une sorte de danse sarcastique alternant avec une mélodie incantatoire.
Dédiée à François Thuillier, l’œuvre a été créée et éditée aux Éditions Jonaphil par Thierry Thibault en 1999.
pour piano (0’37)
Cette courte page a spécialement été composée pour mon amie Betty Hovette, pianiste, à l’occasion de son trentième anniversaire.
Sur un ostinato de tierces alternées, la mélodie d’une poupée mécanique que l’on a oublié de remonter va progressivement se détraquer avant un ultime soubresaut.
L’œuvre a été créée par la dédicataire le 24 avril 2008 dans le cadre des concerts Cantus Formus à l’auditorium du CNR de Paris.
Poupée mécanique
pour piano
Cette œuvre pour piano solo m’a été demandée par mon ami musicologue Ludovic Florin pour lequel j’ai une profonde et sincère estime. Cette pièce, d’une très lente maturation, peut s’apparenter à une sorte de chaconne. Un court thème de style grégorien, enveloppé dès le début de l’œuvre dans un épais brouillard ténébreux, sera exposé de différentes manières jusqu’à être entraîné dans une course folle et sinueuse.
Le pianiste Laurent Wagschal a assuré la création, le 12 juin 2009 au Temple Saint-Marcel à Paris.
Ce prélude a été composé en février 2007. Il oppose 2 thèmes analogues qui vont, dans un premier temps, tenter de cohabiter, avant que l’un des deux ne prenne le dessus… à moins que ce ne soit l’autre !
L’œuvre a été créée par l’auteur en 2007 au Théâtre d’Arras.
Cette courte pièce pour piano m’a été demandé à l’initiative de Ludovic Florin pour la revue des Amis de la Musique Française, Euterpe.
Composée à l’origine pour le vibraphone, ce prélude en forme d »étude « pour un seul son » est un extrait du conte musical Barbe-bleue écrit en collaboration avec la poète Sylvie Nève et créé au Festival Les chimères de Bernicourt (59) en mai 2010.
Un si bémol (Bb en notation anglo-saxonne) répété obsessionnellement représente à la fois les initiales du héros sanguinaire éponyme ainsi que celles de Béla Bartók, en hommage à son unique opéra.
Ce prélude ainsi qu’une interview menée par Ludovic Florin, ont fait l’objet d’une parution dans le n°17 de la Revue Euterpe en septembre 2010.
Prélude pour piano
Lorsque j’ai entendu pour la première fois, le violoncelliste Fabrice Bihan lors d’un récital en 2004, j’ai immédiatement voulu lui écrire une pièce pour instrument seul.
L’élaboration de cette pièce s’est étalée sur plusieurs années. Conçue à l’origine en un seul mouvement rapide précédé d’une introduction, l’œuvre a été refaçonnée de manière à contenir trois mouvements s’enchaînant.
Parallèlement à l’écriture de cette sonate, Fabrice Bihan, également directeur artistique du festival « Les Inouïes » m’a proposé d’écrire une œuvre pour accordéon qui serait dédiée à Henri Dutilleux, dans laquelle il fallait glisser, en guise d’hommage, une citation* du compositeur.
Peu à peu, l’écriture conjointe des deux pièces m’a naturellement amené à glisser une citation de la 3e Strophes sur le nom de Sacher, œuvre phare du répertoire pour violoncelle seul.
La sonate pour violoncelle seul est de forme traditionnelle en trois mouvements pouvant s’inscrire globalement dans une forme en arche.
Le premier mouvement se compose de deux parties distinctes. Une longue introduction incantatoire ayant pour sommet la citation de Dutilleux (à la section d’or) s’enchaîne avec un mouvement rapide dans l’esprit d’un scherzo fantasque.
Le second mouvement (« Lent et expressif »), véritable clef de voûte de l’œuvre adopte une forme en arche de type ABCB’A’.
Le final (« Presto furioso ») reprend et développe des éléments motoriques entendus précédemment dans le premier mouvement.
L’ œuvre a été créée par le dédicataire et violoncelliste Fabrice Bihan en juin 2011.
* Henri Dutilleux a lui-même utilisé ce procédé plusieurs fois dans ses Trois strophes sur le nom de Sacher (avec un extrait de la Musique pour cordes, percussion et célesta de Bartòk) et dans Les Citations (avec des extraits de Janequin ou encore de Britten).
pour accordéon
A l’initiative de son directeur artistique Fabrice Bihan, douze compositeurs ont été conviés à lui rendre hommage par le biais d’une gageure commune : l’utilisation libre d’une citation* de sa musique.
Les Échos nocturnes utilisent ainsi les cinq accords structurant son quatuor Ainsi la nuit, eux-mêmes soumis à de multiples variations.
Outre la référence nocturne en hommage au quatuor d’Henri Dutilleux, le titre fait référence au 2e quatrain du poème Correspondances de Charles Baudelaire, poète admiré par le compositeur :
« Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent »
Échos nocturnes a été créée par Philippe Bourlois lors du festival Les Inouïes à Arras (62) en août 2011 et a été enregistrée par le label Triton
* Henri Dutilleux a lui-même utilisé ce procédé plusieurs fois dans ses « Trois strophes sur le nom de Sacher » (avec un extrait de la Musique pour cordes, percussion et célesta de Bartòk) et dans « Les Citations » (avec des extraits de Janequin ou encore de Britten).
pour alto solo
Stèle pour alto a été composée à la mémoire d’Yves Pruède (1928-2020), cor anglais solo de l’Orchestre national d’Île-de-France et professeur de hautbois au CNR d’Amiens. Elle est fondée sur un motif initial qui rappelle le solo de cor anglais du Martyre de saint Sébastien, de Debussy, lui-même inspiré du célèbre solo de Tristan. Elle est dédiée à l’altiste Teodor Coman, son créateur.
pour piano à quatre mains- pièce pédagogique
pour cor et timbales (6’30)
Il s’agit d’une pièce virtuose pour cor et timbalier dans laquelle différentes ambiances musicales (marche résolue, incantation, bacchanale…), s’enchaînent à la manière d’un cortège qui passe.
Extrait
pour flûte et batterie
pour piano à quatre mains
Création partielle à Amiens, le 01 avril 1998 par Betty Hovette et Ludovic Florin, piano.
Création intégrale à Paris, le 4 février 2009 par Betty Hovette et Cima Moussali, piano.
Cette œuvre m’a été demandée par un couple d’amis pianistes : Betty Hovette et Ludovic Florin, tout deux désirant enrichir le répertoire pour piano à quatre mains.
Elle comporte 3 mouvements qui respectent la structure classique (forme sonate pour le premier mouvement, forme ABA pour le second…)
Le sous-titre énigmatique fait référence à la date de création.
1er mvt
pour tuba basse et piano (7’00)
Comme son nom l’indique, Monolithe est une pièce en un seul bloc dont le titre fait aussi référence à la corpulence du tuba basse.
Elle comprend 4 parties qui peuvent s’apparenter aux 4 mouvements d’une sonate.
La pièce est dédiée à Thierry Thibault et Lucette Marliac qui en ont assuré la création en 2003.
Extrait
pour cor anglais et alto (4’40)
Écrite à l’occasion du mariage de mes deux amis musiciens Olivier et Claire Rousset, ce duo pour cor anglais et alto propose de symboliser l’union par un échange (consenti !) de la thématique entre les deux instruments.
pour 9 timbales et deux percussionnistes (5’00)
Cette œuvre a été écrite en écho à la pièce Cortèges pour cor et timbales. Elle nécessite l’emploi de
neuf timbales disposées en cercle autour d’une grosse caisse.
Comme dans Cortèges, différents climats musicaux (marche résolue, incantation, bacchanale…), s’enchaînent à la manière d’une énigmatique procession.
L’œuvre a été créée par Julien Floreck et l’auteur en juin 2006. Elle est dédiée à Sylvie Reynaert, professeur de percussions au CRD d’Arras.
pour deux hautbois et cor anglais (8’00) – Éditions Fertile Plaine
Ce trio a été composé alors que j’étais étudiant au CNR d’Amiens en écriture (M. Walès) et en hautbois (M. Pruède). Il s’agit donc d’une œuvre de jeunesse encore très influencée par la musique française du début du XXe siècle (Groupe des Six…) mais également par celles de Prokofiev et du premier Chostakovitch.
Ce divertissement est construit en 4 mouvements tous reliés par un thème cyclique :
une marche humoristique
un intermède d’écriture atonale
une valse sarcastique
un final en fugato plein d’entrain
Il a été créé dans l’Auditorium du CNR d’Amiens en 1996 par Jocelyn Loyer et l’auteur aux hautbois et Marie Charpentier au cor anglais.
pour percussions (5’00)
Obliques I est une œuvre pour trio de percussions en un seul mouvement dont le titre renvoie au terme que l’on utilise en géométrie.
Une introduction lente et solennelle débute par l’énoncé puis le développement de 2 lignes mélodiques simultanées, jouées en miroir, et progressant ainsi dans des directions opposées. Ces 2 lignes, qui forment un 1er thème, utilisent abondamment le rythme pointé, vague réminiscence de l’Ouverture à la française du XVIIe s. et, plus encore, hommage délibéré de l’auteur à la Musique pour cordes et percussions de Béla Bartók. La suite de l’œuvre rappellera à plusieurs reprises ce thème initial.
Dans la seconde partie, un 2e thème, plus rapide, confèrera une part importante aux claviers, eux-mêmes relayés dans la partie centrale par les peaux générant une sorte de transe extatique à l’intérieur de laquelle tenteront de se greffer les deux « obliques ».
La reprise de la partie rapide combinera, quant à elle, les trois instruments dans un tourbillon vertigineux.
pour 2 saxophones et piano (5’00)
Obliques II pour 2 saxophonistes (soprano, alto, ténor et baryton) et piano est une transcription adaptée d’Obliques I pour percussions qui m’a été demandé par le pianiste Laurent Wagschal et le trio Saxiana. L’œuvre a été créée par les dédicataires le 9 janvier 2010 en Église St Merri à Paris
Thuillages est un concertino pour saxhorn solo, quintette à vent et contrebasse 5 cordes. Son titre est emprunté au nom du dédicataire, le tubiste François Thuillier mais également au fait que les différentes parties s’enchaînent et se superposent en tuilage.
pour voix et piano (12’20)
Mélodie sur un poème de Jacques Prévert pour soprano et quatuor de percussions
Création par le quatuor de percussions Atrébate et la soprano Nathalie Rosen, le 22 mars 2009 au Casino d’Arras.
Musique de scène sur un conte de Sylvie Nève d’après le Lai de Mélion pour soprano, clarinette, piano et récitante
Création le 14 mai 2009 dans le Château de Bernicourt (59) par Valérie Chouanière – soprano, Isabelle Hennrich – piano, Sylvie Nève – récitante et Éric Perrier – clarinette.
Prélude :
Le combat
Conte musical sur un poème expansé de Sylvie Nève d’après Charles Perrault pour mezzo-soprano, percussions et récitant
Création par le trio Barbe bleue dans le cadre du festival Les Chimères de Bernicourt le 6 mai 2010.
pour orchestre d’harmonie (6’00)
Ma formation musicale est ancrée dans la tradition nordiste des orchestres d’harmonie. Dans cette Aubade, j’ai voulu rendre hommage à toutes ces musiques qui ont jalonné mes premières années.
Cette œuvre a été créée en 2002 par l’Orchestre à Vent de Doullens dans lequel j’ai fait mes premières armes. Elle est dédiée à tous les musiciens de l’orchestre ainsi qu’à leur chef, Marc Lefebvre.
pour voix et orchestre
Après des études universitaires et musicales à la Sorbonne et au CNR d’Amiens (hautbois et écriture), Vincent Wimart étudie la composition auprès de Jacques Castérède et reçoit les encouragements de plusieurs compositeurs (Nicolas Bacri, Thierry Escaich, Philippe Hersant…). En 1999, sa sonate « Piscis Aprilis » pour piano à quatre mains et « Cortèges » pour cor et percussions obtiennent tous deux une médaille d’or avec félicitations au Concours International de Composition de l’Académie de Lutèce. En 2009, il est nommé « jeune espoir » du festival Les Inouïes (62) et obtient en 2011 une bourse de l’Académie des Arts et Lettres d’Arras. Il est actuellement professeur agrégé au Collège François Mitterrand d’Arras.
Son catalogue comporte une vingtaine d’œuvres, de l’instrument solo à l’orchestre symphonique avec voix en passant par la musique de chambre.
Il collabore avec de nombreux artistes : Fabrice Bihan, Philippe Bourlois, Valérie Chouanière, Isabelle Hennrich, Betty Hovette, Marc Lefebvre, Éric Perrier, Sylvie Reynaert, Olivier Rousset, Anne Shin, Isabel Soccoja, Thierry Thibault, Laurent Wagschal ainsi qu’avec le Trio Barbe bleue et le Trio Saxiana.
Depuis 2009, il collabore avec la poète Sylvie Nève avec laquelle il co-écrit deux contes musicaux : Mélian, Chevalier-loup et Barbe bleue, un poème expansé d’après Charles Perrault.
« Ce qui caractérise sans doute le mieux la musique de Vincent Wimart, c’est la « co-présence », en un dialogue serré entre : écriture et expression, processus et sensibilité, rigueur formelle et invention libre, passé acté et présent investi. De ce fait, il y a une sorte de fausse familiarité dans sa musique ou, pour le dire autrement, une familiarité détournée. On est chez soi et ailleurs dans ses œuvres qui incarnent ce vivant dialogue intérieur avec les courants musicaux dans lesquels il s’est plongé. Autant frappé par Dutilleux, Ligeti ou Lutoslawski, il a aussi entendu le message de Bacri, Greif ou encore Hersant. En ce sens, il incarne bien cette voie qui s’affirme toujours davantage en ce début de siècle : surplomber les styles. Il en résulte une Œuvre pourtant extrêmement cohérente, mue par ce souffle intérieur qui, seul, guide les authentiques artistes.» Ludovic Florin
ARTICLES DE PRESSE
Interview menée par Ludovic Florin pour la revue Euterpe n°17-septembre 2010
Damien Top et Éric Schank interprètent 2 mélodies sur des poèmes de J. Prévert à Honolulu (Hawaï).
Compte-rendu d’Adrien De Vries
courriel : contact(arobase)vincentwimart(point)com